mardi 29 avril 2008

Le projet qui suit est en cours d'élaboration. Des propositions sont amenées à être développées et expliquées. D'autres pourront être rajoutées.

Les propositions suivantes ne sont pas des promesses électorales que nous réussirons à mettre en place par la seule action de nos élus. Leurs réalisations nécessitent la mobilisation de chacun, le Conseil d'administration ne devant pas rester une chambre d'enregistrement des politiques nationales.

  1. Démocratie et gestion de l'université :

- Retrait de la LRU :

Dans la continuité des universités ayant refusé d’appliquer les nouveaux statuts mis en place par la LRU, nous souhaitons que nos élus usent de leurs rôles dans les conseils pour remettre en cause la gestion entreprenariale de l’université. Tout en proposant des motions condamnant son application, nous essaierons de construire une alternative à l'organisation de l’université que nous dénonçons. Notre implication dans les conseils nous permettra également d’exercer une influence sur les élus IATOSS et enseignants-chercheurs, avec l’objectif de créer un front commun. Bien entendu plus la mobilisation des acteurs de l’université sera forte et plus nous aurons de chance d’atteindre ces objectifs.

- Organisation d’assises universitaires pour débattre de l’avenir de l'enseignement supérieur dans notre université.

Face aux réformes imposées, sans réelles consultations, par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, nous proposerons la tenue d’assises universitaires. Celles-ci rassembleraient l’ensemble des acteurs de l’université, pour débattre sainement des missions de l'université et du rôle de l'enseignement supérieur dans notre société, et afin d'élaborer un projet pour son avenir.

- Réengagement financier de l'état à hauteur des besoins

- Abandon d'une politique sécuritaire

- Refus de la fusion des trois universités Aix-Marseille I, II et III.

La fusion des trois universités restreint davantage le pouvoir des étudiants et pose un problème de hiérarchisation des filières qui menacerait celles jugées les moins rentables.

- Plus de transparence administrative, financière et démocratique dans la gestion de l’université.

Nous développerons une série d’outils en ce sens.

- Création d’une page internet et d’un panneau d’information de la vie des conseils

Afin que les étudiants soient informés des avancées obtenues, des débats en cours et de l’application de notre programme, nous créerons un site internet et nous demanderons à ce que le panneau d’information de la vie des conseils soit accessible et actualisé.

- Conseil étudiant ouvert à tous les étudiants avant chaque CA

Toujours dans un souci de transparence et de démocratie, nous créerons des conseils étudiants avant chaque CA afin que tous les étudiants qui s’y rendront soient informés de la vie des conseils et puissent débattre, proposer et agir en conséquence.

- Reconduction des AG d’UFR

Mises en place au cours du mouvement contre la LRU par l’administration de l’université, ces AG nous apparaissent comme étant un bon moyen pour réunir professeurs, IATOSS et étudiants d’un même UFR pour débattre des questions relatives à l’enseignement et à la recherche. Nous souhaitons les pérenniser.

- Respect de la Franchise universitaire

La franchise universitaire garantit l’indépendance intellectuelle des universités et interdit l’intervention des forces de l’ordre en leur sein.

  1. Vie étudiante :

- Facilitation de l’accès aux sites par la mise en place d’un plan de déplacement

Les sites de notre université sont très dispersés et les logements des étudiants ne sont pas toujours à proximité. Beaucoup sont contraints de se déplacer sur de longues distances et parfois d’un lieu d’étude à un autre dans la même journée. Le coût, le temps des transports et les problèmes de parking sont préjudiciables à la réussite des étudiants. L’association Vélocampus et La maison des transports ont initié voilà un an un projet de Plan de Déplacement Universitaire calqué sur les Plan de Déplacement d’Entreprise. La méthode est éprouvée et différents partenaires (l’Ademe, le Crous, la Région, le Rectorat…) ont accepté de collaborer. Cependant, une forte adhésion de ces structures ne suffit pas, le projet doit être soutenu par des élus étudiant au sein même des conseils centraux.

- Création d’un pôle associatif géré par les étudiants

Quiconque a déjà tenté d’organiser un évènement sur l’université a constaté des lourdeurs administratives très contraignantes. Pour dynamiser la création culturelle, intellectuelle et festive des étudiants, nous proposons un pôle associatif géré directement par les étudiants. Ce pôle associatif disposerait de locaux et de matériel adaptés à la tenue de réunions, à l’organisation d’événements (concerts, théâtre, conférence, débats, projections de films etc…). Il servirait également à la mise en valeur et à disponibilité des structures et matériaux déjà existants.

- Création de logements étudiants publiques à hauteur des besoins

Notre université à les moyens de faire pression sur le CROUS pour engager des constructions. Utilisons-les.

- Ouverture d’un service de reprographie gratuit pour les étudiants

Nous aimerions que les étudiants puissent avoir accès à un service de reprographie gratuit.

- Création d’une crèche universitaire

Nous soutiendrons la création d’une crèche universitaire qui serait ouverte aux enfants des étudiants et personnels de l’université.

  1. Etudes et recherche :

- Rejet du plan licence

Ce plan gouvernemental entrainera une grave dévalorisation de nos diplômes et consiste à mettre les formations universitaires directement au service des entreprises privées.

- Maintien des concours nationaux

Les différents concours nationaux (Capes, Agrégation...) sont menacés, remettant en cause les services publics (embauche contractuelle) et les différents statuts des personnels, et ouvrant la voie à des diplomes locaux, reconnus que dans une seule région.

- Rétablissement de l'actualisation des cursus

La semestrialisation a cassé la cohérence de l'année universitaire, tout en divisant par deux les capacités d'assimilation et de révision des connaissances. De plus, elle met en difficulté les étudiants-salariés.

- Refus de la professionnalisation généralisée

- Maintien du statut d’enseignant-chercheur et réaffirmation de l’indépendance de la recherche

La recherche fondamentale doit rester publique pour le bien commun et non pour l’intérêt privé.

- Création d’un statut d’étudiant-salarié. Exonération de stage pour les étudiants salariés

- Rémunération des stages au minimum du SMIC

Le stagiaire comme l'apprenti doit être payé au minimum comme le travailleur le moins payé de l'entreprise (SMIC horaire).

- Instauration d’une vraie session de rattrapage

Que toute note supérieure à la moyenne soit conservée même si la moyenne des notes d'une UE est inférieure à la moyenne, que seule les notes inférieures à la moyenne nécessite un rattrapage.

- Création d’une bourse d'échange des cours

  1. Lutte contre les discriminations :

Soutien, accueil et formation des étudiants quels que soient leurs origines, leurs statut et leur filière d’étude.

- Accompagnement par l’université des démarches de régularisation.

Refus des expulsions des étudiants étrangers. Refus des expulsions des étudiants étrangers. La préfecture n'a pas à se mêler des études menées par tel ou tel étudiant. Les étudiants étrangers, travailleurs en formation comme n'importe quel étudiant, doivent être régularisés comme tous les travailleurs sans-papiers.

- Lutte contre le racisme, le sexisme, l’homophobie les discriminations envers les personnes handicapées

- Inscription des étudiants quels que soit leur type de Bac, leur origine géographique

Nous sommes pour l'accès à tous au savoir et à la culture.

  1. Ecologie :

- Réalisation d’un audit énergétique sur les bâtiments de l’université :

Les bâtiments de l’université sont vétustes et gaspillent de grandes quantités d’énergie. Si l’on réalisait un audit énergétique, c'est-à-dire un diagnostic des bâtiments suivi d’une série de mesures pour diminuer le gaspillage énergétique ; il serait possible de réaliser de grandes économies budgétaires. De plus ceci améliorerait l’image de l’université et, bien sûr, contribuerait à préserver l'environnement.

Les économies budgétaires réalisées pourraient alors servir à financer les autres propositions de notre programme.

- Rationalisation de l’éclairage et du chauffage

Nous constatons quotidiennement que la gestion de l’éclairage et du chauffage de l’université est catastrophique (éclairage en plein jour et/ou toute la nuit, chauffages mal réglés, allumés pendant les vacances et mal entretenus…). En attendant de pouvoir réaliser l’audit énergétique, une simple révision de ce dispositif permettrait déjà une économie intéressante pour le budget et un effort en faveur de l’environnement.

- Economie de papier

Il nous apparaît important qu’au vu des quantités très importantes de papiers utilisés par l’université, ces derniers soient de type recyclé. Il faudra également être vigilant par rapport au gaspillage de papiers, notamment lors des examens. L’utilisation de photocopies recto-verso pour les cours, plaquettes etc. permettra de réduire la consommation de papier.

- Recyclage du papier

Mise en place d'une collecte des papiers usagers en vue d'un recyclage.

- Autonomie énergétique

A long terme, nous souhaitons engager l’université vers l’autonomie énergétique. Cela passe évidemment par des mesures de réduction de la consommation d’énergie et aussi par l’installation de panneaux solaires, d’éoliennes et de récupérateurs d’eau de pluie.

0 Comments:

Post a Comment